La Saint-Valentin reste une tradition bien ancrée dans le cœur des Français : 66% la souhaiteront à leur conjoint ou conjoint
Si la lettre ou la carte papier, tellement romantique, semblent définitivement passées de mode malgré 2% de nostalgiques, 11% utiliseront les nouvelles technologies pour se déclarer. Néanmoins, 60% des amoureux se souhaiteront leurs vœux de vive voix.
Mais la nécessité d’acheter un cadeau divise les Français !
En ce début d’année 2014 marquée par des soldes mitigées, la Saint-Valentin ne sera pas forcément synonyme de fête pour les commerçants, puisque 49% des français n’ont pas l’intention d’acheter de cadeau à cette occasion.
Pour autant, ceux qui décident de le faire constituent une cible aisée et attractive.
Le profil type de l’acheteur est un homme (56%) âgé de 35 ans et plus (57%)… et plutôt CSP+ (57%). La palme des intentions d’achat revenant à ceux vivant en couples avec enfants (62%).
Internet constitue la première source d’inspiration
37% des indécis iront se renseigner soit sur le site internet d’une enseigne (22%), soit sur un moteur de recherche (15%).
Cette proportion monte même à 56% chez les cadres supérieurs et professions libérales (CSP+), plus enclins à visiter le site d’une enseigne (35%) ou un moteur de recherche (21%). Le facteur générationnel est également déterminant : 39% des jeunes de moins de 25 ans s’informent grâce au net pour leurs achats de Saint-Valentin quand seuls 27% des personnes âgées de 65 ans et plus le font.
Enfin, du côté des sources d’inspiration « offline », 22% des français iront directement se renseigner en magasin, 15% des Français consulteront des catalogues ou prospectus pour trouver l’inspiration, tandis que 9% s’en remettront au bouche à oreille.
Les magasins physiques tirent encore leur épingle du jeu.
Au final, 70% des Français disent vouloir acheter leur cadeau de Saint-Valentin en magasin physique.
Parmi les 30% d’acheteurs qui se tourneront vers les sites ou applications de vente en ligne, 18% opteront pour le site Internet d’une enseigne traditionnelle, les « pure player » de la Toile ne récoltant que 12% des intentions d’achat.
Là encore, on note qu’une fracture s’opère avec les CSP+ puisque c’est la moitié d’entre eux qui achèteront leur cadeau en ligne, sur le site d’une enseigne (31%) ou chez un « pure player » (20%).
« Cette enquête souligne un certain attachement des Français pour la Saint-Valentin, qui reste une tradition bien ancrée pour une majorité de couples, mais qui ne revêt pas nécessairement un aspect matériel pour beaucoup de Français », commente Matthias Berahya-Lazarus, Président de BONIAL, portail web et mobile permettant de consulter les catalogues et prospectus des magasins. « Côté commerçants, la cible à privilégier cette année pour tirer le meilleur parti de cet événement est celle des CSP+, qui, comme les générations plus jeunes, se tournent massivement vers des sources digitales pour faire des recherches ou concrétiser leurs achats. ».
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