Rencontre avec Virginie Carpentier

portrait viginie carpentier marque bijoux ecommerce communication digitale

Entrepreneuse et créative, Virginie Carpentier a fondé une première entreprise avant de lancer une marque de bijouterie fine à son nom en 2006.

Elle est aujourd’hui distribuée dans dix-sept points de vente à Paris et en Province ainsi que sur des sites marchands reconnus tels que Brandalley.

Rencontre avec cette business woman qui a pour projet d’ouvrir prochainement sa première boutique, convaincue qu’aujourd’hui commerce et e-commerce sont extrêmement liées.

SA: Au début de votre activité, comment avez-vous développé votre site internet ? Cela représentait-il un fort investissement?

VC: J’avais fait appel à une petite agence spécialisée dans le web. En mai 2008, la création d’un site internet de présentation m’était donc nécessaire pour augmenter ma crédibilité auprès des acheteurs boutiques et bureaux d’achats, tout en représentant un lourd investissement à l’échelle de mon budget.

La Chambre des Métiers des Hauts de Seine m’a aidée en me faisant bénéficier d’une subvention à hauteur de 50% du financement. J’ai ainsi pu développer mon site.

La seconde étape a ensuite été de transformer mon site en un site marchand B2B et B2C en juin 2011.

Je suis en constante réflexion sur les améliorations à apporter à ma présence sur internet. Ma priorité pour les prochains mois est de développer le B2C, les boutiques n’ont pas encore acquis le réflexe pour effectuer leur réassort.

marketing communication digitale bijoux joaillerie

 

SA: L’ouverture de votre e-boutique a-t-elle été un accélérateur pour vos ventes?

VC: Oui, mais cela est corrélé aux actions effectuées par un bureau de presse avec lequel je travaille depuis mes débuts. En effet, j’ai pu observer que le trafic sur mon site marchand ainsi que le volume de mes ventes augmentent après chaque parution dans un magazine.

En général les internautes prennent du temps avant de passer leur commande. Ils découvrent la collection lors d’une première visite, reviennent sur le site plusieurs fois avant d’acheter le produit. Bien souvent ils m’envoient un e-mail me demandant des informations sur les bijoux : ils veulent s’assurer de la qualité. Ils n’ont pas encore vraiment confiance dans l’achat sur internet. Certains m’ont également dit qu’ils iraient toucher et essayer le produit sur mes points de distribution avant de passer à l’acte d’achat.

Les tarifs de mes créations sont identiques en boutique et en ligne. Je ne casse pas les prix sur mon site de vente en ligne. Dans l’ensemble ce sont des bijoux d’environ 100 euros qui sont achetés. Mon chiffre d’affaires mensuel est variable et tend à se stabiliser à la hausse, toujours grâce au retour des actions réalisées par mon bureau de presse.

Depuis peu, je commence à avoir une clientèle « régulière ».

SA: Êtes vous satisfaites de vos outils web ?

VC: Moyennement. Ils vieillissent très vite. Comme je vous le disais tout à l’heure, je suis en train de travailler sur une nouvelle version qui intègrerait site vitrine et marchand.

Mais chaque modification engendre un coût supplémentaire.

Je n’ai pas le temps de mettre en place des opérations commerciales ou des campagnes e-marketing qui seraient génératrices de plus de ventes. Je manque de temps m’occupant moi même de l’administration de mon site. J’aurais besoin d’une personne pour me seconder. Je réfléchi à engager une personne qui aurait de réelles compétences dans le développement web et qui m’aiderait également sur la logistique.

Dans le futur, je souhaite me consacrer plus amplement à la stratégie commerciale ainsi qu’au développement de mes créations. J’ai beaucoup d’idées pour mon site : la création de supports vidéos entre autres mais je n’ai malheureusement pas le temps de tout faire !

SA: Vos sites sont-ils optimisés de sorte à être référencée sur les moteurs de recherche ?

VC: Pas encore, pour cette partie aussi je manque de temps et d’informations sur le sujet.

J’ai opté pour des opérations de co-branding à long terme avec de grands sites tels que Brandalley.fr, Bozea.com, Bijouprive.com et Laredoute.fr en France. Ces actions me permettent de remonter sur Google petit à petit.

Je serai également présente sur le marché japonais dès le mois prochain, sur un site local de référence.

Mais cela ne me paraît pas suffisant en terme de trafic. Je suis à 1200 visites de mon site par mois, j’aimerais augmenter ce chiffre.

SA: A qui confiriez-vous votre marketing et votre communication si vous décidiez de vous en décharger?

VC: A une personne qui aurait plusieurs casquettes, capable de s’occuper de la gestion de mon site internet tout en me déchargeant de la logistique. Cette personne devrait également avoir de bonnes connaissances dans les pratiques des réseaux sociaux. Je souhaite communiquer plus amplement sur ces derniers.

Une agence spécialisée dans le domaine pourrait m’intéresser en raison de leurs compétences globales, du développement d’un site au community management. Ce sont les honoraires qui me freinent, étant souvent trop élevées. Je me méfie également de la qualité de leurs prestations. Beaucoup de sites construits par des agences sont formatés, au design standard. Je souhaite conserver mon univers, à la fois dans mon identité visuelle et dans le ton de mes textes descriptifs.

Le bouche à oreille pourrait être rassurant dans le choix d’un partenaire.

SA: De quelle aide auriez-vous aujourd’hui besoin pour vous développer selon vos souhaits ?

VC: De financements mais également de compétences.

En effet, j’ai pour projet d’ouvrir dans les prochains mois ma première boutique. Elle serait un écrin, une sorte d’ambassade de la marque. Le lancement de la seconde version du site internet, boutique jumelle online, serait coordonné.

L’objectif par la suite est de lier les actions en boutique et en ligne dans ma stratégie commerciale notamment par l’utilisation de Facebook: lancements de produits, cocktails événementiels.

J’ai également pour stratégie de ne faire sentir aucune pression d’achat à ma clientèle en boutique. Elle aurait le loisir de découvrir et d’essayer les collections. L’achat viendrait dans un second temps, sur place ou sur le site marchand. J’ai la conviction que cela séduirait et fidéliserait ainsi mes clients et seraient le meilleur argument pour vendre. »

Retrouvez Virginie Carpentier : www.virginiecarpentier.fr

Rencontre avec Virginie Carpentier
Retour en haut