Cosmétiques et e-commerce

e-commerce cosmétique communication digitale

1. Typologie de l’e-acheteuse française de cosmétiques

67% des françaises achètent leurs cosmétiques en ligne dont 32% régulièrement, selon une étude menée par l’INSEE

Quels types de cosmétiques les françaises recherchent-elles sur Internet ?

  • 61% : des produits soin visage
  • 47,8% : des produits de soin corps
  • 45,9% : des produits d’hygiène pour le corps
  • 42,9% : des produits d’hygiène pour le visage
  • 35,3% : des produits capillaires
  • 17,7% : des produits solaires

Quels critères jugent-elles « très importants » pour leur choix?

  • 66% : le prix
  • 57% : des informations sur les produits
  • 44% : des promotions
  • 39% : le délai de livraison  et aux délais de livraisons
  • 38% : la clarté et la facilité de navigation sur le site

Sur quels sites font-elles leur shopping?

  • 70,6% : sur des sites de marques (ex : Yves Rocher, Clarins, Clinique)
  • 39% : des sites de parfumeries en ligne  (ex : Marionnaud, Sephora)
  • 34,6% : des sites de ventes privées (ex : BrandAlley, Beauté Privée, Vente Privée)
  • 23,4% : les pharmacies en ligne
  • 11,5% : les sites de deals et promotions (ex : Groupon, KGB deals)
  • 10,4% : les sites bio (ex : mademoiselle-bio, mondebio)
  • 10,2% : les coffrets beauté (ex : Joliebox, Glossybox)
  • 7,8% : les sites de grandes surfaces (ex : Monoprix, Carrefour)
  • 3,9% : le télé-achat

2. Marques et stratégie digitale : une offre multicanale au service de l’expérience utilisatrice

  • Etude de cas : Clarins

« Nous pensons que la digitalisation permet d’améliorer encore l’expérience de nos utilisatrices et de renforcer nos marques dans la chaine de valeur de la distribution » – propos de Laurent Malaveille, directeur digital, CRM et e-commerce du groupe recueillis par l’e-magazine E-marketing.fr.

Arrivé à ses fonctions dans le groupe en 2010, Laurent Malaveille a repensé la stratégie digitale de Clarins avec pour objectif d’un faire un avantage concurrentiel.

Pour cela il avait défini deux axes :

  • Améliorer l’efficacité opérationnelle (de la supply chain, du back office entre autres)
  • Renforcer l’expérience du client final

Pour mener à bien ses ambitions, de nombreux projets ont été mis en œuvre :

  • Construction d’une plateforme digitale harmonisée entre les 15 sites de la marque : la composition des produits et le descriptif des rituels de soins ont été décortiqués et renseignés dans une base de données commune afin que chaque point de vente et site communique de façon homogène
  • Optimisation de la stratégie m-commerce : par le lancement d’une version mobile correspondant à chacune des versions locales du site Internet adaptée à la taille de l’écran et plus facile à télécharger
  • Développement de l’application « Mon fil rouge beauté » : cette application gratuite prolonge l’apport de conseils personnalisés jusque sur le mobile des consommatrices en leur permettant de scanner leur peau et de recevoir une sélection de produits et d’informations adaptée. Enfin elle redirige vers le site m-commerce.

En savoir plus : http://www.e-marketing.fr/Breves/Comment-Clarins-pilote-sa-strategie-digitale-46270.htm

  • Etude de cas : Yves Rocher

«  Le multicanal est nativement au centre de la stratégie d’Yves Rocher (…). Nous sommes satisfaits car le multicanal est une vraie réussite et nous passons un cap pour être un portail de marque, au service de la clientèle, et avec une forte dimension internationale. Notre challenge est d’ailleurs de nous servir de l’Internet pour nous développer sur tous nos marchés en répondant aux contraintes locales ». – extrait d’une interview de Ludovic Benneton, directeur Internet monde d’Yves-Rocher.fr, accordée à Ecommercemag.com

Pour cela, Yves Rocher a nommé un patron à la tête de ses 17 sites e-commerce locaux. Chacune des versions mise sur la valorisation de la marque et une expérience de navigation alliant simplicité et richesse  fonctionnelle.

Afin de se rendre encore plus accessible à ses consommatrices, la marque a également investit dans le m-commerce.

Enfin, l’importance des réseaux sociaux n’est pas négligée, surtout sur le marché chinois où le social représente un réel levier d’acquisition sur le net. Yves Rocher est présent sur le Twitter local, Wibeo, qui est un véritable outil d’information. A ce jour la marque totalise à ce jour plus de 35 000 followers.

En savoir plus : http://www.ecommercemag.fr/Breves/-Le-multicanal-est-nativement-au-centre-de-la-strategie-d-Yves-Rocher-44644.htm

3. Top 5 des marques de cosmétiques ayant investi sur le digital

  • Estée Lauder a choisi de rajeunir son image en créant un partenariat avec la bloggeuse Emily Schuman (fondatrice du blog Cupcakes and Cashmere) qui diffuse du contenu sur les actualités et produits de la marque sur l’ensemble des réseaux sociaux
  • Clinique en équipant ses distributeurs de 1 500 iPads remplis de données CRM, souhaite maximiser l’apport de conseils personnalisés à chacun de ses clients sur ses différents points de vente
  • Khiel’s connait un vrai succès auprès de ses  5 500 membres grâce à l’envoi de ses offres ciblées sur mobiles
  • Benefit cosmetics ayant choisi la formule des « beauty box » pour ses lancements de produits connait l’une des notoriétés les plus fortes (dans le top 3 des marques de cosmétiques) sur Pinterest et Instagram
  • L’Occitane grâce à sa stratégie d’échantillonnage incite chaque visiteuse de son site à s’inscrire et acheter en ligne

Sources : E-marketing.fr, Petitweb.fr, Ecommercemag.fr, Slideshare.net – Juin 2012 à Mai 2013
Auteur : Stéphanie Aubertin

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